Notre   jardin   est   situé   au   cœur   du   pays   de   Caux   en   Seine Maritime. A   mi-route   entre   Rouen   et   Le   Havre,   la   propriété   de   5000m 2 est sise sur une ancienne terre de culture. C'est    en    1980    que    nous    faisons    l'acquisition    de    ce    grand champ exempt de plantation. Exposé   à   tous   les   vents,   la   priorité   a   été   de   planter   des   arbres de   hautes   tiges   avec   une   diversité   de   plantes   peu   sensibles aux différences de climat. A   l'époque   le   jardin   d'agrément   en   était   à   son   balbutiement avec   des   variétés   de   plantes   devenues   quelque   peu   obsolètes, nous   avons   donc   modifié,   déplanté   et   replanté   année   après année pour devenir aujourd’hui "le jardin de Narassauria"

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Une vingtaine d'année après le début des plantations, certains arbres et arbustes devenus trop volumineux ont dû être coupés. Soit 58 peupliers sur les 62 plantés, une dizaine de châtaigniers et des dizaines de frênes, pins noirs d'Autriche, charmes. Malheureusement et il faut le savoir, quand on coupe un arbre au pied, avant que celui-ci pourisse, il peut se développer certaines maladies comme l'armillaire, une sorte de champignon qui se forme au niveau des racines et nuie à toutes nouvelles plantations par contamination. Nous n'avons pas échappé à ce fléau et luttons constamment contre, soit en détruisant la souche quand c'est possible ou en remplaçant la terre.

Nous avons été pris de passion pour les Hydrangéas au point d'en faire une petite collection. Néanmoins, depuis 2017, nous réfléchissons à ne plus étendre cette collection car si la Normandie avait jusqu'à présent un climat privilégié pour ces plantes, cela devient de moins en moins le cas avec des étés de plus en plus chauds et secs. Nos hortensias ont besoin d'arrosages conséquents et malgré cela, le résultat reste médiocre. Le jardin présente environ 160 plantes dont 9 espèces comprenant 110 cultivars. Nous noterons uniquement les espèces :« Anomela » »Aspera » »Arborescens » »Macrophylla » »Macrophylla Scandens » »Paniculata » »Quercifolia » »Serrata » et « Involucrata » Voici quelques spécimens hydrangéas du jardin.

Guinguette 2018 à la demande de la municipalité

On nous demande souvent d'où vient l'origine du nom du jardin, certains nous disent qu'il a un parfum d'exotisme...- En fait, voici l'explication : Avant d'avoir la passion du jardin, c'est celle des chiens qui a occupé nos loisirs. Dès 1976, à l'occasion d'une promenade d'été sur le marché de Barneville dans la Manche, la rencontre de chiots tout noirs dans un panier en osier ne nous avait pas laissé insensibles. L'adoption sur coup de foudre de "wolf" dont ne connaissions pas la race nous amena à nous renseigner et à faire connaissance avec cette magnifique race le "Berger Belge Groenendael". Malheureusement, le décès prématuré de Wolf par accident nous a plongé dans la réflexion pendant plusieurs mois. Dès que cela fut possible et maintenant bien documentés sur la race, nous avons fait l'acquisition d'un mâle "Narass du Clos de la Cascade". Issue d'une génération de champions tant en beauté que travail. C'est à Alès dans le Gard que nous récupérons notre futur champion. Par la suite, c'est "Auria du Parc de L'Haye", une jolie femelle prometteuse que nous allons chercher à l'Haye les Roses qui sera la compagne de Narass. Une envie de laisser une trace dans la généalogie du belger belge nous obligea de trouver un nom d'affixe. Le "Parc de Narassauria" était né ! La première portée (et la seule) d'Auria sera composée de 10 chiots Groenendaels issues de "Pirate de la Bonne Rencontre". Une troisième acquisition vint grandir les rangs au Parc de Narassauria et c'est l'espiègle femelle "Olenka de la Quièvre" produite en Belgique, elle aussi issue de parents très titrés. Malheureusement celle-ci ne fut pas confirmée à cause d'une pré-molaire manquante, ce qui lui a interdit toute reproduction ultérieure. En compensation, l'éleveur Belge, nous fit don d'une autre chienne d'une autre portée "Phloh de la Quièvre" que nous avons confié à des amis car un quatrième chien à la maison aurait été difficile à gérer. Par gentillesse, ceux-ci nous ont permis de réaliser notre souhait, celui de faire une portée avec Phloh sous le nom de notre affixe. Avec l'autorisation du CFCBB (club français du chien de berger belge), nous avons obtenu l'autorisation d'unir Phloh avec un Tervueren de renommée internationale "Giono du Bois du Tôt". De cette alliance sont nés 3 Groenendaels et 4 Tervuerens, dont un Groendael du nom de "Jazonne du Parc de Narassauria" qui, grâce à son propriétaire, lui fit faire une carrière internationale et put ainsi être qualifié “sujet recommandé" pour la reproduction. L'avenir dira que de vivre avec des chiens est une aventure extraordinaire mais celle de les perdre est une catastrophe monumentale... Le chagrin de la séparation de nos compagnons a eu raison de notre passion et permis le commencement d'une autre... le Jardin de "Narassauria"

Une race….. 4 variétés *Groenendael *Tervueren *Malinois *Lakenois

Nous ne pouvions pas imaginer un jardin sans la présence de l'eau… la construction d'un bassin s'imposait. A ce moment là, rien ne nous laissait présager que l'entretien d'un bassin n'était pas de tout repos ! Si en plus,on y invite des poissons, mieux vaut que le bassin soit propre et l'eau claire pour les admirer. Mais on oublie tout le temps passé à l'entretien quand viennent les beaux jours et que le jaillissement de l'eau sur les rochers de la cascade nous renvoie un écho de fraîcheur mouchetant la ronde paisible des carpes. Les reflets du soleil dévoilent à la surface de l'eau une légère brume qui dégagent une sérénité dans l'air pour qui est un peu rêveur, le transporte un instant dans une sensation de plénitude.

Le lagunage vient généralement en complément d'une filtration mécanique. Une pompe renvoie l'eau du bassin vers un filtre pourvu d'éléments tels que brosses, tamis, biocerapond etc... Ceux-ci favorisent le développement de bactéries lorqu'ils sont traversés par l'eau et empêchent le retour de dépôts dans le bassin. Pour compléter ce processus, le lagunage permet de piéger les nitrates par le biais de plantes installées directement dans de la pouzzolane. Une pompe envoie l'eau du bassin vers des drains posés au fond du lagunage, cette eau remonte à travers la pouzzolane et les plantes. En ce qui concerne notre installation, le lagunage représente 1/3 du volume du bassin soit 8 m 3.